Les habitants se sont installés ici, à l'écart des ruines de Port-au-Prince, au lendemain du tremblement de terre. Cinq ans plus tard, ils sont toujours là.
Il y a ici environ 8 500 personnes. Il n’y a ni eau, ni électricité. Les gens vivent dans un cadre très difficile.
« Mega IV », c'est le nom de ce camp, (A)________.
Voici une mère (B)________ un peu plus haut. À l'intérieur, elles sont plusieurs dizaines. Des adolescentes pour la plupart, avec leurs bébés. Sur la balance, Dora, 18 mois, trop petite pour son âge (C)________.
On le voit cinq ans après le tremblement de terre, les besoins sont encore très importants. Alors certes, l’aide internationale diminue, mais de très nombreuses organisations humanitaires sont encore présentes, ici à Haïti, des Belges notamment, comme Amandine Ancien, elle vient de Neufchâteau. C'est sa 2e mission à Haïti pour le traitement du choléra (D)________.
Outre le choléra, MSF Belgique gère aussi des centres médicaux (E)________, les blessés par balle, victimes de guerre des gangs. Plus rien à voir donc avec le tremblement de terre.
Donc, peu aidées par les autorités haïtiennes, empêtrées dans une crise politique permanente, les ONG ont géré l'urgence post-séisme. Aujourd'hui, (F)________ travaillent au développement d'un pays où 7 personnes sur 10 vivent avec moins d'un dollar par jour.
D'après tv5.org